Connaître la Prêle

Pour qu'une plante puisse survivre et se reproduire, elle doit s'adapter au milieu dans lequel elle vit,c'est ainsi que l'on retrouve la prêle dans les lieux humides,ombragés sur des sols siliceux argileux.

Des empreintes fossilisées dans différentes parties du monde témoignent de son existence depuis plusieurs millions d'années.

D'un aspect peu flatteur, d'un goût âpre, cette plante vivace, médicinale à un système racinaire donnant naissance à deux types de tiges.

Au printemps apparaissent les tiges fertiles,brunâtres,vert bronze,sans chlorophylle portant les organes reproducteurs à son extrémité sous forme d'un épi allongé cylindrique qui portent à son tour des sporanges remplis de spores jaunes.
En été ce sont les tiges stériles vertes filiformes atteignant les 40 centimètres, cannelées et ramifiées elles portent des feuilles rigides disposées en collerettes.
Pour ces différentes raisons on l'appelle Queue de cheval, queue de renard.

Nom scientifique : equisetum arvense
Nom commun : prêle des champs
Classification botanique : famille des équisetacées

 

Que l'on s'attache aux connaissances de la médecine Grecque, Romaine ou Moyenâgeuse un certain nombre  de plantes avaient déjà à cette époque une place de choix dans l'application des traitements soulageant nombre de maux.

Environ 1800 ans avant J-C fut découvert le papyrus Ebers provenant des civilisations pharaoniques. Il cite plusieurs centaines de plantes médicinales

Hippocrate consacra une grande partie de son existence à l'étude de la médecine par les plantes le Corpus Hippocraticum fut publié en 280 avant J-C et traitait de 250 «simples» son successeur Dioscoride porta cet héritage à 600.

C'est au moyen âge que St Hildegarde, abbesse d'un monastère bénédictin rédigea un recueil consacré aux maladies et aux plantes, toujours référencé en Allemagne.

St Thomas d'Aquin, alchimiste et botaniste réputé, connu pour son ouvrage «Di plantis» n'était-il pas surnommé le magicien.

Puis vint Theophoraste Bombart,dit Paracelse, médecin alchimiste né en 1493 qui s'efforça de décrypter les analogies unissant l'homme et le végétal.
Ainsi naissait la théorie des signatures.
La Chélidoine de couleur jaune soigne les affections de foie.
La pulmonaire est utilisée pour le traitement des affections respiratoires pour la ressemblance de ses feuilles avec des alvéoles pulmonaires.
La tige de la prêle rappelle la colonne vertébrale et est donc considérée comme un remède souverain contre la déminéralisation.

On voit bien qu'à toutes ces époques l'utilisation des plantes à des fins médicales était couramment pratiquée.

Beaucoup de plantes sont efficaces et leur utilisation pour un bon nombre d'entre elles sont sans danger du fait de l'ancienneté de leur expérimentation.

Il est certain que cette médecine végétale ne peut pas tout traiter et apporter des guérisons miraculeuses mais pour bon nombre de pathologies un soulagement en douceur est très souvent constaté.
C'est le cas de la Prêle connue pour ses multiples applications apportant bien être, soulagement  confort et mobilité articulaire, faisons lui confiance.